L’Agence partage les principaux enseignements de ces 2 décennies et se projette avec ses partenaires sur les ambitions à porter pour les quartiers populaires et leurs habitants. Les centres de ressources étaient présents sur scène et dans la salle !
Ce jeudi 8 février à Aubervilliers, l’Agence nationale de rénovation urbaine a réuni en nombre les acteurs qui œuvrent à la transformation des quartiers prioritaires de la politique de la ville afin d’améliorer le cadre de vie de leurs habitants.
Pour lancer les réflexions du matin, Franck Boutté, fondateur et président de l’atelier d’ingénierie de la ville durable a proposé un éclairage sur la manière dont la question de la transition écologique a été traitée ces 20 dernières années, avec une approche centrée sur la construction neuve qui ne représente pourtant qu’une très faible part des logements. Il a notamment pointé le travail colossal à réaliser sur le stock de logements existants pour adapter les bâtiments et les formes urbaines aux changements climatiques.
Au menu du reste de la journée, un rappel des grandes ambitions de cette politique publique structurante et quatre tables rondes qui ont permis de croiser le regard des chercheurs, des élus, des habitants, des acteurs associatifs et des professionnels sur les grands enseignements à tirer des deux décennies passées, les impacts du changement climatique, les enjeux de mixité sociale et de promotion du pouvoir d’agir des habitants.
A cette occasion, le réseau national des Centre ressources politique de la ville a répondu présent, dans la salle et sur la scène avec une intervention de Fabien Bressan (Labo Cités) lors de la 4ème table ronde consacrée à la participation des habitants dans les dynamiques de transformation de leur quartier, et la présentation des résultats de sa thèse en « 5 minutes » par Maximilien Steindorsson (RésOvilles).
Cette manifestation a permis de partager les avancées permises par le Programme national de rénovation urbaine puis le NPRU. Ces programmes ont en effet organisé un investissement massif en direction de ces territoires sur le plan financier mais aussi politique.
Mais il reste beaucoup à faire. Copropriétés dégradées, centres anciens, grands ensembles, la mobilisation ne peut pas faiblir, les défis à relever aujourd’hui pour demain sont immenses, dans un contexte difficile mêlant crise du logement, tensions sociales et impacts du changement climatique déjà perceptibles.
Alors souhaitons un bon anniversaire à l’Anru et continuons ensemble à accompagner la rénovation urbaine des quartiers populaires pour que leurs habitants d’aujourd’hui et de demain s’y sentent bien.