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Du 12 au 18 septembre 2021, l’Agglomération de Maubeuge-Val de Sambre a invité les acteurs à s’interroger sur l’avenir de la Politique de la ville. Trois journées à vocation nationale étaient organisées en partenariat avec l’IR-DSU et l’IREV autour de la lutte contre les discriminations, les enjeux de la future contractualisation et la participation des habitants.
Ces journées ont permis aux acteurs de la politique de la ville, en particulier des Hauts-de-France, de se retrouver pour partager des constats et enseignements de la mise en oeuvre des contrats de ville depuis 2015 et porter quelques réflexions collectives sur la suite à donner à la politique de la ville à l’approche de la fin des contrats de ville. Professionnels, habitants et élus ont pu partager leurs réflexions autour des enjeux suivants :
- Lutte contre les discriminations et politique de la ville
- Quels enjeux pour la politique de la ville de demain ?
- Quel cadre contractuel pour la politique de la ville de demain ?
- La participation des habitants à l’épreuve du réel.
Retours d’expériences, témoignages locaux et nationaux, ateliers de réflexion collective se sont déroulés sous le regard de deux experts de la politique de la ville, Renaud Epstein et Thomas Kirszbaum et de Céline Ziwès, facilitatrice graphique.
Retrouvez le contenu des échanges dans les actes des Assises, illustrés par Céline Ziwès.
Cette synthèse restitue la 4ème rencontre du cycle « Des quartiers en transition » qui s’est tenue le 5 novembre 2021 à Dunkerque. Elle proposait d’aborder la transition sous le prisme des changements induits sur les mobilités et leurs effets au sein des quartiers prioritaires.
Depuis la Loi d’orientation pour les Mobilités (dite Loi LOM) avec un objectif de mobilités pour tous, la question de l’accès à la mobilité peut se poser tout comme sa déclinaison dans les QPV et sa bonne application en fonction des contextes locaux sur l’ensemble des territoires.
Quelles mobilités durables et inclusives pour la Politique de la ville ?
La Politique de la ville a déjà travaillé sur ces questions, partiellement, dans l’amélioration de l’offre d’accès aux transports publics (notamment via les plates-formes mobilités), avec le financement de permis de conduire / véhicules, notamment dans une perspective d’insertion socio professionnelle ou encore via l’amélioration de la desserte des quartiers dans le cadre des Projets de rénovation urbaine avec l’arrivée de nouvelles infrastructures de transport par exemple.
Comment concilier dorénavant cette promotion de la mobilité inclusive avec l’impératif de transition et de modes de mobilités durables ? Les stratégies locales sont-elles toujours bien articulées ? Qu’en est-il de ce frein psychologique qui existerait de manière plus prégnante dans les territoires de la Politique de la ville ? Comment lier la question des mobilités durables avec les impératifs d’accès à l’emploi, aux services ou aux loisirs ?
Plus d’informations sur la rencontre (site IREV)
La DRAJES et la DREETS Auvergne-Rhône-Alpes ont souhaité valoriser des actions de solidarité internationale mises en œuvre en Auvergne-Rhône-Alpes, des projets de citoyenneté européenne, des échanges interculturels, du volontariat ou encore des échanges internationaux de jeunes des quartiers politique de la ville.
Vous les retrouverez dans ce recueil d’expériences élaboré par Labo Cités. Au total, ce sont 11 expériences, menées dans 7 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui sont présentées. Ce document témoigne de la qualité des projets, de l’expertise des acteurs associatifs, des synergies locales et, bien sûr, de l’impact sur les jeunes des quartiers populaires.
La première séance du cycle était consacrée aux croisements entre transition écologique – qui appelle de profonds changements de nos modes de vie, de production et de consommation – et le développement économique, un des piliers du contrat de ville.
Comment la transition écologique impacte-t-elle la stratégie de développement économique des quartiers populaires ? Peuvent-ils être des territoires d’expérimentation de nouveaux modèles économiques ? Comment penser le développement économique d’un quartier prioritaire au prisme de la transition écologique ?
La deuxième journée du cycle d’échanges a porté sur le thème de l’économie circulaire. La transition vers une économie circulaire est un chantier clé de la transition écologique et solidaire. Le modèle linéaire « fabriquer, consommer, jeter » se heurte à l’épuisement des ressources de la planète. Ici et là, des projets émergent dans les quartiers populaires et contribuent à cette économie de demain.
En quoi et comment l’économie circulaire propose-t-elle une nouvelle manière de penser le développement des quartiers prioritaires ? Les quartiers sont-ils des territoires d’expérimentation de cette nouvelle économie ? Telles étaient les questions qui ont servi de fil rouge durant cette journée.
La troisième journée du cycle d’échanges a permis d’aborder le rôle de l’économie sociale et solidaire comme levier de la transition écologique dans les quartiers populaires et d’aborder les questions suivantes : comment les acteurs de l’ESS contribuent-ils au développement économique durable et solidaire des quartiers populaires ? Quelles initiatives existent ? Quels sont leurs impacts ? Comment les essaimer ?
La quatrième et dernière journée a permis de mettre en lumière l’importance de la participation de tous pour changer nos habitudes de production et de consommation. La participation est en effet l’une des clés pour que la transition écologique ne se fasse pas au dépend des habitants, mais bien en co-construction avec eux.
Dans le cadre de ses missions de capitalisation / diffusion d’expériences et d’accompagnement sur site, le Centre de ressources Ville Caraïbe a travaillé sur la valorisation et la transmission de la Mémoire des quartiers populaires de Fort-de-France.
Il s’agissait, à travers ces publications, de :
- Recueillir la parole et valoriser les parcours de vie des habitants ;
- Étudier l’apport de ces quartiers, souvent stigmatisés, au développement de la ville ;
- Considérer, parallèlement, les politiques publiques qui ont accompagné l’évolution de ces quartiers.
Deuxième volet de cette série de livrets, cette publication s’intéresse plus particulièrement à la mise en œuvre de la Politique de la ville et des politiques de renouvèlement urbain au sein du chef-lieu de la Martinique.
Située au cœur du quartier prioritaire des Vergnes à Clermont-Ferrand, la Coop des Dômes est une épicerie qui repose sur la participation et la coopération de ses 350 adhérents. Grâce à son projet, qui est de rendre accessible à tous des produits de qualité, elle se positionne comme un acteur-clé du territoire. En outre, les enjeux liés à l’alimentation durable et à l’agriculture urbaine sont des axes forts du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) et ils sont un moyen pour construire la ville de demain avec les acteurs du territoire et les habitants.
Le Pôle ressources a initié un cycle de réflexion et de qualification « transition écologique et quartiers populaires », à partir du second semestre 2020, pour d’une part, mettre en lumière les enjeux liés aux inégalités environnementales et d’autre part, valoriser des initiatives inspirantes sur les territoires des Hauts-de-Seine, du Val d’Oise et des Yvelines, et plus largement en Île-de-France.
Cette publication rend compte de la deuxième journée « Mobilités durables : des enjeux socioécologiques aux perspectives locales » consacrée à ce cycle, qui s’est tenue en février 2021.
Cinquième édition de ce rapport, porté par la Fédération des centres sociaux et l’association Question de Ville depuis 2011. Au cœur des échanges et du rapport, la crise sanitaire bien sûr, qui a amplifié des inégalités préexistantes et les a révélées au grand public : exiguïté des logements, promiscuité continue, inégalités face à l’éducation, au numérique… Mais on voit aussi que, comme tout un chacun, après le choc des annonces du confinement et une courte période de sidération, les habitant-es ont saisi l’occasion de réinterroger leurs priorités et besoins essentiels en reprenant possession du temps.
La question de l’espace public occupe une place également importante. Souvent décrit comme un repoussoir, une zone à éviter ou à franchir « tête baissée », sa privation durant des semaines l’a rendu également plus désirable. Il a été perçu comme un bien précieux à préserver, à investir, à animer et à connecter à d’autres espaces de la ville mais aussi à partager.
Les propos des habitant-es sont aussi marqués par une distance, une défiance entre un « ils » (les élus, les bailleurs, les acteurs économiques) et un « nous » (les habitant-es). Pourtant, les personnes rencontrées veulent encore croire qu’il est possible de faire bouger les choses. Changement de grille de lecture pour reconnaître leurs ressources et richesses, confiance mutuelle, changement de méthode pour imaginer une politique de la ville vraiment co-construite, qui ne se limite pas à quelques espaces de concertation ou participation, et pour imaginer un meilleur avenir.
Consulter :
- Le rapport
- La synthèse du rapport
- La vidéo de présentation du rapport
- La page consacrée à la restitution de la journée « Rapport parole d’habitant-es des quartiers populaires », du 10 septembre 2021 à Paris, sur le site de la Fédération nationale des Centres Sociaux et Socioculturels
- La facilitation graphique réalisée lors de la journée de restitution, par Laetitia Rocher , chargée de projets à l’ORIV.
- Le « Retour en image » sur la restitution nationale du 10 septembre 2021 à Paris.
Nouvel acteur de la politique de la ville institué par la loi Lamy de 2014, le conseil citoyen a pour vocation de favoriser la participation les habitants-es des quartiers prioritaires dans la construction, le suivi et l’évaluation des politiques publiques conduites dans ces quartiers. Six ans après leur lancement, et à l’aune de l’évaluation des contrats de ville prévue en 2022, les centres de ressources politique de la ville reviennent dans un texte collectif sur la création et l’évolution des conseils citoyens et analysent la teneur réelle de cette ambition de co-construction de la politique de la ville avec les habitants-es et les acteurs-ices locaux-les.
Cette analyse collégiale qui porte sur le territoire national s’interroge sur la place qu’occupent actuellement les conseils citoyens, leur rôle dans les contrats de ville, et les avancées qu’ils ont pu apporter aussi bien au niveau collectif (impact sur le quartier, les partenaires publics) qu’à l’échelle individuelle (trajectoire des personnes investies dans ces instances). Voici quelques enseignements que vous trouverez détaillés dans cette publication.